Ayant commencé à produire de la musique sur le logiciel Ableton (https://www.ableton.com/) pendant les congés de janvier je ne pensais plus qu’à ça : faire de la musique simplement à travers mon ordinateur, où j’ai vite compris que beaucoup de choses était possible ! Alors, au début du quadri je découvrais les différents logiciels sur lesquels il était proposé de travailler tout au long de la période et je me suis assez rapidement penché sur Pure Data (https://puredata.info/) évidemment pour tenter de faire de la musique ! Ce logiciel est open source et fonctionne sur le principe du «low-code», j’y reviendrai plus tard dans ce texte.

J’ai donc commencé par regarder une série de tuto fait sur la chaîne youtube Sound Simulator (https://youtu.be/1o5Wasmd8yU).touvée dans les “ressources pour apprendre”sur ce site. Le premier instrument que j’ai pu réaliser à l’aide de ces tutoriels a été un « additive synth ». C’est un synthétiseur qui fonctionne sur base d’une addition de différentes tonalités, toutes dépendantes d’une fréquence « de base », qui est modifiable par l’utilisateur. Ces tonalités sont chaque fois reliées à un oscillateur qui permet d’avoir une note continue de ces dernières et a un objet gain qui permet d’augmenter le volume de la fréquence en fonction de si l’on veut l’entendre plus ou moins.

Ensuite, j’ai essayé de créer un autre type de synthétiseur, le « substractive synth ». Il a d’abord fallu créer un « générateur de bruit ». C’est en créant ce dernier que j’ai découvert les « high/low pass filter » qui sont des filtres de fréquences. Il servent à indiquer à l’ordinateur une fréquence max que le son ne peut pas dépasser. Le « band pass filter » existe aussi et sert à éliminer toute fréquences en dehors de certaines que l’on indique à l’ordinateur. Ces filtres sont nécessaire pour changer l’intensité de votre son.

J’avais donc réussi à « coder » des synthétiseur, il me fallait maintenant pouvoir créer des drums. J’ai donc essayé de créer une snare le drum que je préfère ;) !Il fallait reprendre le patch du générateur de bruit à quelque chose près et créer une enveloppe en plus pour que le bruit du noise ne reste pas continu, sinon pas de snare. Pour l’envellope il a fallu indiquer un temps de « monté du son», ici de 1 à 5 avec ensuite du delay pour donner un effet réelle à la potentiel snare.

Ma découverte de Pure Data à continuer, j’ai appris à réaliser d’autre synthétiseur et d’autres drums mais j’avais un peu l’impression de tourner en rond parce que je ne pouvais pas encore faire en sorte que les sons forment un ensemble ou s’enchaine pour créer quelque chose de plus musical.

J’ai alors trouvé un tutoriel pour séquencer des sons. Le séquencer est composer d’un patch pour régler le tempo, celui-ci comporte 8 temps. Ensuite, dans un autre patch, ces 8 temps sont reliés à un audio extérieur à pure data, dans ce cas ci un kick que j’ai pu récupérer de Ableton. La troisième partie est un plus petit patch permettant de faire sortir le son et de régler le gain. Ces trois patch sont relier ensemble par des objet « send » et « receive ». Par exemple pour le 1er temps, le patch tempo active le 1er bang qui envoie, avec un objet « send One », l’information à un objet « receive One » sur le deuxième patch. Cet objet « receive One » est relié sur le même patch à un objet « send kick ». Et finalement le troisième patch entre en jeu, celui qui gère la sortie audio, avec un objet « receive kick » qui active donc le son du kick et ainsi de suite pour les 7 autres temps du séquencer. Il y a quelque chose à ne pas oublier lorsqu’on créé un séquencer avec Pure Data : « le modulus ». Il permet justement d’activer les bangs du premier patch un par un. Il suffit de relier un objet nombre à un objet « %8 » (le % veut dire diviser) car nous avons 8 temps et celui-ci doit être relié à un objet « +1 ». Ensuite se passe entre ces 3 objets un petit calcul, l’objet nombre qui est activé par le bang du tempo commence à 0, donc : 0/8 +1 = 1, le premier bang du 2ème patch est activé 1/8 +1 = 2, le deuxième bang du 2ème patch est activé Et ainsi de suite jusqu’à ce que le 8ème bang soit activé, alors le séquencer reprend à 1.

un autre type de séquencer mais cette fois si génératif, c'est à dire qu'il fonctionne sur base d'algorithme donné par l'ordi:

J’ai ensuite essayé de créer un patch ambient en suivant encore une fois un tuto de sound simulator. Malheureusement je n'ai pas réussi à le faire fonctionner. Après avoir rechercher le problème dans mon patch un cerrtains temps je ne trouvais toujours pas de solution, j'ai donc décider d'entrependre autre chose.

A la fin du Q2 j'ai finalement décidé de faire un sequenceur breakbeat.

recette sequenceur breakbeat:

• un patch pour les bpm
• des séquenceurs pour la basse et les drums
• un “sub-patch”, dans ce cas c'est l'objet “Drums_Samples”, c'est quoi un sub-patch? c'est un patch extérieur au principal qui contient dans ce cas ci les audio des drums
• 

• deux autres séquenceurs cette fois-ci hypers principaux (plus important que le précédent, et ouais oklm!).
• un petit kick en plus pour le kiffe
• un boutton ON/OFF ofc…

Le « low-code » est une approche visuelle du développement qui permet de travailler plus rapidement grâce à codage manuel minimal. L'interface est faite de manière graphique et les fonctions glisser-déposer d'une plateforme « low-code » automatisent les aspects du processus de développement, ce qui élimine la dépendance aux traditionnelles approches de programmation informatique. Les plates-formes low-code démocratisent le développement d'application ou autres, en particulier pour les développeurs «citoyens». (Inspiré par : https://www.ibm.com/fr-fr/topics/low-code)

Donc pour la première fois dans ma vie je codais et cette approche graphique de Pure Data m'a plu directement! A voir si je continu dans le futur, je vais faire un synthé modulaire en arduino; Pure data m’a aussi permis de mieux comprendre la façon dont la composition et la musique en général fonctionne. J’ai maintenant plus d’outils pour continuer à produire et donc plus de possibilités de composition :-/FIXME8-).